Si le mariage civil est la norme en Europe, il est le seul à être reconnu juridiquement en France. En effet, un mariage n’est officiellement reconnu que s’il a été célébré par un officier d’état civil, c’est à dire le maire ou son représentant. Pourtant, que ce soit par tradition ou par attachement personnel, de nombreux couples accordent une importance particulière à la célébration d’un mariage religieux. Voici donc quelques éclaircissements sur la différence entre ces deux cérémonies.
Les grandes lignes du mariage civil
Pour qu’il puisse y avoir mariage civil, il faut que cinq conditions soient remplies : le fiancé doit avoir au moins 18 ans et la fiancée 15 ans; les fiancés doivent être célibataires; les fiancés doivent être de sexe opposé; les fiancés ne doivent pas être liés par des liens de parenté; La fiancée doit présenter un certificat de non grossesse si elle est veuve ou divorcée, qu ‘elle pourra obtenir auprès de son médecin. Le mariage civil peut être célébré n’importe quand, excepté les jours fériés et les dimanches. Le choix de la mairie où sera célébré le mariage doit être fait dans le lieu de résidence de l’un des deux époux. La publication des bans est l’annonce officielle de votre mariage, et sera affichée dans les lieux de résidence des époux. Les témoins sont obligatoires, comme pour le mariage religieux, et chaque marié peut en choisir deux maximum.
Le mariage religieux
En France, le mariage religieux seul n’est pas reconnu juridiquement. Il est donc obligatoire d’être marié civilement avant de vous présenter devant le prêtre, pasteur, rabbin ou imam. Chaque culte a un protocole bien précis quand aux papiers à fournir, à la préparation à suivre, au déroulement de la cérémonie, au rôle des témoins. Pensez donc à vous renseigner suffisamment à l’avance auprès de votre lieu de culte. Il est d’autant plus important de prévoir à l’avance la date des cérémonies civile et religieuse si vous souhaitez qu’elles aient lieu le même jour. De plus en plus de jeunes couples font cependant le choix de se marier civilement en petit comité, puis de se marier religieusement quelques mois plus tard, avec pour l’occasion une belle fête.
Un seul mot d’ordre: tolérance
Les questions religieuses sont souvent le lieu de petits conflits dans l’organisation d’un mariage. Pas de problème lorsque les deux fiancés partagent la même foi (ou non-foi), mais les choses se corsent lorsqu’il faut allier deux croyances. Athées ou croyants, catholiques ou orthodoxes, chaque couple peut trouver un « terrain d’entente » afin que le marié et la mariée se retrouve dans cette célébration et que le mariage reste le plus beau jour de leur vie ! Dans ces négociations, pensez à prendre du recul vis-à-vis des pressions familiales, qui risqueraient de créer quelques tensions.