Chloé et Antoine : parenthèse bucolique en Corse

Pas d’artifices entre Chloé et Antoine : le couple mise avant tout sur l’authenticité et le naturel. Aussi, pour demander en mariage sa belle, Antoine a préféré attendre le lendemain matin, au petit déjeuner. Il y avait trop de bruit au restaurant. Et c’est donc dans l’intimité que les deux tourtereaux ont décidé d’unir leurs vies.

 

Ce couple sportif, voyageur et proche de la nature a tout naturellement opté pour un mariage champêtre. « On voulait que ça soit chez nous, dans un lieu qu’on aime et que l’on connaît, c’est pour ça qu’on a choisi la Corse », révèle Chloé, dont la famille possède une propriété, située à une heure d’Ajaccio. Un choix qui va influencer toute l’organisation et la décoration du mariage. Antoine et Chloé sont très créatifs : ils vont s’inspirer de la nature locale et de ce qu’ils trouvent sur place pour leur mariage en avril, hors saison. Une période qui leur correspond davantage et qui va faciliter le logement des 250 invités dans les nombreux établissements de cette station balnéaire Corse.

 


 

Un mariage participatif et festif

Pour leur transport, nos mariés champêtres ont fait le choix d’un pick-up, décoré de branches d’olivier, et qui collait parfaitement au lieu.
Après la mairie et l’Eglise, les invités sont conviés chez la mariée pour la réception. Le couple avait opté pour une grande tente, dressée au milieu du terrain avec vue sur la mer. Un cadre idyllique agrémenté de quelques touches personnelles : lampions, guirlandes, échelles en bois… Le tout réalisé avec l’aide de leurs proches : « on voulait que les préparatifs fassent partie de la fête ». Pour le repas, ce sera un cocktail dinatoire, afin d’éviter les temps de pause et ne pas figer les choses. Pari réussi puisque les invités ont commencé à danser assez tôt. « Ils étaient venus plusieurs jours, ils étaient détendus et le fait d’être loin a contribué au côté festif », reconnaît Chloé.

 

 

 

 

Personnaliser son mariage

Le meilleur conseil, selon Chloé est « de ne surtout pas s’angoisser et ne pas fixer sur les détails qui ne vont pas. Il faut essayer de vivre les choses avec plaisir ». Penser à soi et personnaliser son mariage, voilà deux principes que notre mariée a appliqués à la lettre, en les adaptant au lieu de son mariage, un endroit finalement « assez brut de nature ». Des bouquets du maquis avec des pivoines, qui ont donné lieu à une cueillette en équipe. Mais aussi une pointe d’improvisation : « nous avons utilisé du grillage à poule, trouvé sur place, que nous avons suspendu au plafond avec des branches et du voilage ». Autre idée de récup’, un vieux volet où des clous ont été fixés pour écrire leurs prénoms, entourés de fil doré. Pour les toilettes, un coin a été aménagé, indiqué par une pancarte en bois. Agrémenter le repas de produits locaux était aussi une manière de surprendre les invités. Le couple a opté pour des beignets au Brocciu, un fromage de brebis, offert au début de la réception, avec une coupe de champagne. Et pour l’originalité, un stand de glaces était proposé aux invités, en plus de la traditionnelle pièce montée. Idéal pour un mariage en bord de mer.

 

 

 

 

Prestataires : des coups de cœur et du bouche à oreille

Le couple se rend sur place durant une semaine, en février, afin de s’approprier les lieux. Ils trouvent leurs prestataires assez naturellement, principalement par le biais du bouche à oreille. Pour la robe de mariée, Chloé a choisi la créatrice Celestina Agostino : « J’ai eu un coup de cœur sur la personne. Elle compose par rapport à qui on est, au style du mariage ». Le résultat ? Une robe taille basse en dentelle au style vintage, légèrement tzigane. « J’étais très à l’aise, je me sentais moi-même. J’avais l’impression de l’habiter. Je l’ai gardée toute la soirée, je n’avais pas du tout envie de l’enlever », assure Chloé. Même coup de cœur pour le photographe, Jean-Charles Rey. « Quelques jours avant le mariage, nous avons passé trois heures ensemble, pour faire des repérages. Il ne faut pas penser que c’est du temps volé pour autre chose : c’était très important de pouvoir se découvrir ».

 

 

 

© :  Jean-Charles Rey jeancharlesphotographe@gmail.com

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